Le parc s’étoffe juste avant l’hiver
« A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine ». Ce dicton bien connu des jardiniers s’applique évidemment au parc du futur Hôpital. Les plantations faites en novembre ou décembre résistent en effet mieux aux sécheresses de l’été suivant car elles ont eu le temps de bien s’enraciner.
1000 arbres sont en cours de plantation sur le terrain de 11ha. Les pins sylvestre, dont les épines persistantes constitueront un écran végétal permanent, sont plantés en premier, tandis que des essences non persistantes (peupliers, prunus et saules principalement) compléteront le tableau avec leur feuillage contrastant au fil des saisons. Ces essences ont été choisies pour leur résistance, leurs qualités esthétiques mais aussi… car elles ne provoquent pas d’allergies.
L’architecture paysagère du parc est assurée par le bureau Bas Smets, qui prône la reconnexion des paysages urbains avec la nature. Une partie de la terre noire si caractéristique du terril est préservée pour mettre en valeur les contrastes entre les vestiges de notre industrie et la nature qui reprend ses droits. C’est ainsi que quelques semaines avant les plantations, de la terre arable a été déversée en tranchées de plus ou moins 1,5 mètres de profondeur pour s’assurer que le sol qui accueille les arbres soit léger et bien drainé.
